[Festival Jazz à Vienne (1989). Concert Stanley Clarke et...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00284 004
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Pas de doute, la recette viennoise a pris une fois de plus, en trois heures de jazz fusion délibérément exubérant, optimiste, mené par des musiciens aux talents consommés de showmen. Un gigantesque éclat de rire fêtard au nez des coupeurs de cheveux en quatre, confits en analyses et en jugements. A ceux qui font profession de plisser le nez sur un festival à l'aspect trop simplement "ouvert" et à l'occasion éloigné du grand jazz, la cinquième affiche du millésime 1989 a dû donner un coup de vieux, à défaut d'une leçon d'énergie immédiate. [...] Plus que jamais utiles, les écrans géants retransmettaient les détails impossibles à distinguer hors des premiers rangs : gros plans sur les regards complices du bassiste et de George Duke, et sur le jeu de main patafiolant d'un Clarke à l'éternelle silhouette de teenager monté en graine. Dès le premier morceau, Stanley Clarke enjambait les barrières pour une promenade musicale, fendant la foule sans cesser de jouer, provoquant le délire et les claquements de mains pour bifurquer sur un morceau de blues sans bavure. Le public jubilant se transformait en vagues humaines, manipulé au quart de tour par un Duke facétieux et dodu, jonglant avec les ressources techniques de ses jouets électroniques, et sortant à l'occasion sa voix à succès pour un morceau jazz-funk (Sweet Baby), duo sucré à point. Source : "Théâtre antique sur secteur" / Pascaline Dussurget in Lyon Figaro, 8 juillet 1989, p.50.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 22 négatifs.

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